On a beau savoir qu'aucun être vivant n'est éternel, nous redoutons tous ce moment où ils jetteront l'éponge et où leur coeur arrêtera de battre... Pourtant, c'est parfois nous qui décidons d'empêcher ce coeur de battre à nouveau, c'est nous qui prenons LA décision, celle de demander au vétérinaire cette ultime piqûre...
Malheureusement depuis que j'ai des rats (pas encore 5 ans, et pourtant déjà tellement de décès...), j'ai pu constater que nos amours partent bien trop souvent de cette façon. Aujourd'hui encore, j'ai amené Aélita chez le vétérinaire : "on l'oxygène jusqu'à demain, on change de traitement, mais si ça ne va pas mieux, il faudra prendre une décision". Le diagnostique est tombé comme un coup de massue ! Cette décision, j'y songe toujours quand j'ai une vieille qui commence à aller mal, quand des tumeurs inopérables arrivent, quand la vie devient trop difficile pour les ratous. Je ne suis pas pour l'acharnement thérapeutique, alors je soigne autant que possible, mais quand la qualité de vie est trop fortement remise en cause, quand le rat semble souffrir, je ne m'acharne pas, je préfère accompagner leur soulagement et les aider à partir doucement, tranquillement...
Et pourtant, j'ai toujours autant envie de crier à l'injustice quand on attend de moi cette décision... Je ne me sens pas capable de la prendre, je ne VEUX pas la prendre, et pourtant, je n'ai pas le choix. Il me faut choisir entre tuer mes compagnes de tous les jours ou les faire vivre dans la souffrance... Ce dernier choix, je ne peux clairement pas le faire, je ne peux pas imposer à mes rates de souffrir, alors soit, prenons la cette décision !
Je peux revoir chacune de mes filles qui est partie, je peux revoir chacune des euthanasie. Je peux voir d'avance cette séquence programmée, et pourtant je continue toujours autant à la craindre... On commence par endormir, le vétérinaire nous laisse alors souvent en tête à tête, derniers moments d'intimité, moments si précieux. Puis quand elle est endormie, il est temps de faire la piqûre fatale, cette piqûre qui lui ôte la vie... Une dernière auscultation afin d'être sur que la vie l'a quittée, et ça y est, c'est fini, le livre se referme...
Bulle, Theru, Brigitte et Brisby, je n'oublierais jamais ces moments...
Parfois je suis fatiguée, vraiment... Pourtant cette décision ne repose que sur des mots, parfois même un simple regard échangé avec le vétérinaire suffit, mais c'est fou l'énergie qu'elle nous demande, alors on ressort épuisé mentalement et physiquement, triste à en mourir, avant de rejoindre les ratounes qui restent, de leur dire combien on est désolée de leur avoir enlevée une copine, et combien on les aime...
Malheureusement depuis que j'ai des rats (pas encore 5 ans, et pourtant déjà tellement de décès...), j'ai pu constater que nos amours partent bien trop souvent de cette façon. Aujourd'hui encore, j'ai amené Aélita chez le vétérinaire : "on l'oxygène jusqu'à demain, on change de traitement, mais si ça ne va pas mieux, il faudra prendre une décision". Le diagnostique est tombé comme un coup de massue ! Cette décision, j'y songe toujours quand j'ai une vieille qui commence à aller mal, quand des tumeurs inopérables arrivent, quand la vie devient trop difficile pour les ratous. Je ne suis pas pour l'acharnement thérapeutique, alors je soigne autant que possible, mais quand la qualité de vie est trop fortement remise en cause, quand le rat semble souffrir, je ne m'acharne pas, je préfère accompagner leur soulagement et les aider à partir doucement, tranquillement...
Et pourtant, j'ai toujours autant envie de crier à l'injustice quand on attend de moi cette décision... Je ne me sens pas capable de la prendre, je ne VEUX pas la prendre, et pourtant, je n'ai pas le choix. Il me faut choisir entre tuer mes compagnes de tous les jours ou les faire vivre dans la souffrance... Ce dernier choix, je ne peux clairement pas le faire, je ne peux pas imposer à mes rates de souffrir, alors soit, prenons la cette décision !
Je peux revoir chacune de mes filles qui est partie, je peux revoir chacune des euthanasie. Je peux voir d'avance cette séquence programmée, et pourtant je continue toujours autant à la craindre... On commence par endormir, le vétérinaire nous laisse alors souvent en tête à tête, derniers moments d'intimité, moments si précieux. Puis quand elle est endormie, il est temps de faire la piqûre fatale, cette piqûre qui lui ôte la vie... Une dernière auscultation afin d'être sur que la vie l'a quittée, et ça y est, c'est fini, le livre se referme...
Bulle, Theru, Brigitte et Brisby, je n'oublierais jamais ces moments...
Parfois je suis fatiguée, vraiment... Pourtant cette décision ne repose que sur des mots, parfois même un simple regard échangé avec le vétérinaire suffit, mais c'est fou l'énergie qu'elle nous demande, alors on ressort épuisé mentalement et physiquement, triste à en mourir, avant de rejoindre les ratounes qui restent, de leur dire combien on est désolée de leur avoir enlevée une copine, et combien on les aime...